Maladie de crohn et microbiote
Un déséquilibre dans la flore intestinale résultant d'une enzyme bactérienne serait à l'origine de la maladie de Crohn, une inflammation chronique du système digestif qui touche 120.000 personnes en France, montre une étude publiée le 15 novembre 2017 dans la revue américaine Science Translational Medicine. Ces travaux suggèrent que le fait d'enlever une partie importante du microbiome de l'intestin puis de réintroduire un certain type de "bonnes" bactéries sans cette enzyme, appelée uréase, serait efficace pour traiter cette maladie.
La dysbiose, qui peut être provoquée par une inflammation, des antibiotiques ou le régime alimentaire, est soupçonnée d'être responsable de la maladie de Crohn et d'autres pathologies mais ce mécanisme n'est pas encore vraiment compris par les scientifiques. Plusieurs études avec des humains et des souris ont permis de découvrir un type de "mauvaises" bactéries qui se nourrissent d'urée, un déchet azoté toxique pouvant se retrouver dans le colon et qui joue un rôle important dans le développement de la dysbiose.
D’après une récente étude la fonction et la santé de notre microbiote intestinale est en partie régulé par nos anticorps, ont conclu des chercheurs de l'équipe du centre de recherche CIMI (Inserm / Sorbonne Université) et du département d'Immunologie de l'hôpital Pitié-Salpêtrière (AP-HP) dans une publication parue dans la revue Science Translational Medicine. Ces anticorps, d'un type particulier appelé IgA, seraient de véritables chefs d'orchestre du microbiote, empêchant l'installation de certaines bactéries et en favorisant d'autres.
Les malades dépourvus d'IgA possèdent plus de bactéries pro-inflammatoires, et moins d'anti-inflammatoires
Les chercheurs constatent alors deux choses chez les individus malades : plus de bactéries pro-inflammatoires et moins de bactéries anti-inflammatoires. Ils observent notamment la présence dans les intestins des individus sans IgA de bactéries buccales normalement absentes des intestins. Ils concluent alors que les IgA jouent un rôle de barrière vis-à-vis de ces bactéries, qui ont montré chez l'animal leur effet inflammatoire lorsqu'elles passent de la flore buccale à la flore intestinale. En revanche, beaucoup de bactéries bénéfiques se trouvaient en moins grande quantité dans les intestins malades que chez les sujets sains. "Ces données soulignent le rôle protecteur que les IgA jouent directement (ou indirectement) chez l'homme" et son microbiote, commentent les auteurs dans la publication.
COMPENSATION PARTIELLE. Ce travail a aussi permis de percer un vieux mystère en expliquant pourquoi le déficit en IgA ne s'accompagne pas plus souvent d'infections mortelles, au vu du rôle essentiel joué par ces anticorps. Ils se rendent alors compte que des IgM, un autre type d'anticorps, prennent en partie le relai en l'absence des IgA. Cependant, "les IgM ne sauvent que partiellement le déficit en IgA", expliquent les auteurs, en raison d'une moins bonne affinité entre les cibles typiques des IgA et les IgM. Cette compensation incomplète explique les symptômes ressentis par les malades dépourvus d'IgA .
La naturopathie en accompagnement de l’allopathie :
La naturopathie va aider à régénérer la digestion est le microbiote en travaillant sur le terrain. Par l’intermédiaire de l’alimentation mais aussi de la phytothérapie certaines plante stimule les Iga et inhibe les bactéries productrice d’uréase, le tout dans une vision globale de l’organisme et de l’individu en travaillant sur les points forts et les points faible propre chacun observé lors lors du bilan de vitalité.
Source :
Hérissé Jérôme votre naturopathe et magnétiseur passionné
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